Le Togo, pays divisé depuis 1960, fête ce soir à minuit son accession à sa drôle d’indépendance. Ce n’est pas ici le lieu de m’exercer à réfléchir à notre traversée erratique du temps. J’aurai, cette nuit, en compagnie de quelques amis rassemblés pour une veillée de réflexion, une pensée pour mon peuple-même-pas-nation! Et entrerai dans la journée du 27 Avril avec cette conviction assenée par le poète: « un jour il faudra se prendre, marcher haut les vents, pour un fumier, pour un feu ». On ne devrait pas fêter les anniversaires tristes?