Livres et disques culte:10 titres seulement!

dj_images.jpgOn m’a récemment demandé de donner en 10 titres maxima les noms des disques et livres qui avaient de l’importance dans ma vision du monde. Des référents dont certains m’ont vraiment marqués. L’exercice est délicat, on se rend compte une fois le choix bouclé qu’il en reste qui sont passés à la trappe. Et si vous aviez à faire le même exercice, quels seraient vos choix ?

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dj_images.jpgOn m’a récemment demandé de donner en 10 titres maxima les noms des disques et livres qui avaient de l’importance dans ma vision du monde. Des référents dont certains m’ont vraiment marqués. L’exercice est délicat, on se rend compte une fois le choix bouclé qu’il en reste qui sont passés à la trappe mais dont le culte relève de motivations intimes ou futiles. Et si vous aviez à faire le même exercice, quels seraient vos choix?

Petit devoir de vacances pour garder le fil avec vous, (chers amis, chères amies du blog), sentez-vous libres de partager ou pas avec les autres vos préférences en termes de livres et de disques. Vous allez voir, en 10 titres, c’est presque une punition, et ne trichez pas j’ai bien dix 10!

livres_images.jpg10 livres

Ayi Kwei Armah. L’âge d’or n’est pas pour demain.

L’un des romans phare de la littérature africaine. La beauté du style et l’acuité du regard politique de l’auteur me hantent encore aujourd’hui. Dommage qu’on ne réédite pas ce roman en français.

Faulkner. Le Bruit et la fureur.

Le choc d’une écriture « embrouillée », à l’image des sentiments dans la tête de Benjy, personnage simplet et complexe. Une leçon d’écriture.

Kant. Projet de paix perpétuelle.

J’ai lu, à 17 ans, ce philosophe comme on lit un poète. Le livre qui donna de la densité à ma vision politique du monde.

Sony Labou Tansi. L’Anté-peuple.

La simplicité de Sony Labou Tansi avant qu’il ne tombe dans le « piège » du romanesque baroque. Je ne m’en lasse pas.

Mongo Beti. Le Pauvre Christ de Bomba.

Le livre qui fit vaciller ma foi chrétienne. Et de façon plus intime, le livre qui me fit soupçonner le monde de la sexualité.

Pirandello. Ce soir, on improvise.

Quand on vient d’une culture orale et qu’on découvre ce théâtre-là, on pige de suite l’universalité de cet art.

Guido Ceronetti. Le Silence du corps.

Profondeur, légèreté, conscience que le corps qui abrite l’esprit est un moteur qui a des ratés surprenants.

Gabriel Garcia Marquez. Cent ans de solitude.

C’est marrant, à la première lecture, j’ai cru que Marquez était Africain. Je me sens bien dans cet univers-là.

Aimé Césaire. La Tragédie du Roi Christophe.

Incursion poétique et théâtrale à la fois dans la folie d’un bâtisseur de Nation. Il nous faut des Rois Christophe en Afrique !

La Bible.

Juste de quoi maintenir en éveil l’irrépressible envie de la possibilité d’une transcendance, quel que soit son NOM !

disque_images.jpg10 disques

Coltrane. A Love Supreme.

La déclaration d’amour d’un homme sans religion au Dieu de tous les hommes.

Duke Ellington. Togo Brava Suite.

L’hommage essentiel du Duke à l’Afrique, à travers l’attention portée à mon pays natal, le Togo.

Fela Anikulapo Kuti. King of Afrobeat : the anthologie (1,2,3).

Humour, souffrance, combats politiques, le roi de l’Afrobeat dans ce qu’il avait de meilleur.

Pierre Akendengue. Lambarena.

La rencontre de Bach avec l’Afrique Noire.

Simon and Garfunkel. Wednesday Morning.

Voici le disque qui a bercé mon adolescence, il passait toujours à la radio les dimanches de foot !

Maria Bethânia. Que falta você me faz.

Ce qui me relie aux cousins du Brésil, un passé douloureux transcendé par la rencontre des cultures.

Franco & L’Ok Jazz. Attention na Sida.

Franco tout puissant, la rumba congolaise, un héritage des goûts musicaux de mon père.

Hughes de Courson. Mozart l’Egyptien.

Parce que je ne connais pas de meilleure introduction à la musique classique occidentale !

Quincy Jones. From Q, with love, 1 & 2.

Tous les génies de la pop noire américaine sont ici célébrés par Quincy Jones, le maître !

Renaud. Le Mistral gagnant.

Juste pour réécouter encore et encore « le chant de guerre » contre Margaret Tatcher.

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