Souvent pour fuir les tâches ménagères, jinvoque les alibis les plus fantaisistes que tous les maris de mauvaise volonté connaissent par cur. Mais les femmes sont des êtres à sang froid, elles connaissent les moment idéal pour nous donner des leçons de vie. Quand ce dimanche matin, à midi, jai été réveillé de force pour aller acheter de la viande avant la fermeture à 13h de la superette du quartier, jai eu envie de crier ma révolte desclave

Souvent pour fuir les tâches ménagères, jinvoque les alibis les plus fantaisistes que tous les maris de mauvaise volonté connaissent par cur. Mais les femmes sont des êtres à sang froid, elles connaissent le moment idéal pour nous donner des leçons de vie. Quand ce dimanche matin, à midi, jai été réveillé de force pour aller acheter de la viande avant la fermeture à 13h de la superette du quartier, jai eu envie de crier ma révolte desclave : faut-il être à ce point insensible pour oser interrompre le sommeil de son mari !? Et je me suis souvenu que cela faisait 3 jours que la famille était sens dessus dessous : laînée des filles malade, ma femme elle-même sur le carreau, à ramasser à la petite cuillère, entre son rhume, ses migraines et cet « enfoiré » de nouveau-né, Fili, qui refuse de faire ses nuits ! Péniblement je me suis traîné, sans rouspéter, et suis allé chercher les 2 kg de barbaque. « Tu peux faire à manger ? » ma-t-on lancé au retour. Jai allumé le four, épluché les pommes de terre, assaisonné la viande. Enfin, jai tenté dassaisonner la viande, car soudain, entre le persil, lherbe de Provence, lail et le sel fou, jai remarqué labsence de loignon en poudre. Ma femme était au lit, en train de tousser comme une moribonde, le bébé pleurait, réclamait son biberon, fallait-il aller lui demander ou non sil fallait de loignon en poudre pour lassaisonnement des entrecôtes ? Jai soudain eu pitié de moi-même, et songé quelle aurait pu éviter davoir à héberger chez elle un si mauvais cuistot. Amies, amies de ce blog, la prochaine fois, avant de nous épouser, posez-nous la question fatale : chéri, tu connais tous les condiments nécessaires pour assaisonner une viande ? Et si nous vous répondons que nous savons faire le plombier, repasser le linge et écrire des livres foireux, grattez-vous la tête et ayez pitié de nous !