Ondjaki lisant Beckett en portugais, Tanella Boni en français, Evans Hunter (Ghana) en anglais… Nous avons lu dans nos langues Fin de Partie de Becket pour conclure les cérémonies de la World Cup littéraire à Mülheim, en Allemagne. Le théâtre de Becket se prête admirablement à lexercice du bruissement des langues. Dans cette arène de 32 nationalités, les langues se chevauchaient dans un découpage précis : larabe, le serbo-croate, le coréen, le japonais, le néerlandais
Quand jai lu ma partie, en français, jai soudain ressenti comme un malaise.