Depuis une quinzaine dannées se multiplient les initiatives oeuvrant en faveur de la reconnaissance des exactions commises par les Etats Européens au cours de leur expansion moderne. Esclavage, conquête coloniale, administration coloniale, etc. sont remis à lordre du jour de manière à instruire un procès de la colonisation, dans une logique qui appelle une forme de réparation. Parallèlement, on constate une augmentation du nombre des demandes de restitution dobjets saisis au cours de la conquête coloniale.Comment alors poser aujourdhui le débat de la restitution – et celui de la réparation, au regard du retour dans les feux de lactualité de lhistoire coloniale?