J’ai fait la connaissance du poète palestinien Mahmoud Darwish en novembre 2007 à Séoul, en Corée. Un poète admiré, respecté, qui se faisait tout petit alors qu’autour de lui ce n’était que de l’agitation, de l’admiration. Aujourd’hui j’ai fouillé mon disque dur externe en vain, la photo que nous avons prise ensemble, lui, moi et l’écrivain chinois Mo Yan, n’a pas survécu aux attaques virales. Soit, je me souviendrai autrement de Darwish, un poète dont la vie fut un rêve.
Une marée humaine de quelques 10.000 personnes portent le corps du poète Mahmoud Darwish au Cultural Palace, juste à la sortie de Ramallah. Darwish a été enterré sur le flanc d’une colline qui surplombe la ville. Lorsque le cercueil a été posé à terre, un petit régiment des officiers de la sécurité palestinienne a dû retenir la foule qui voulait voir la tombe.
Sur le poète : http://fr.wikipedia.org/wiki/Mahmoud_Darwich
Let it be so! Let our tomorrow be present with us.
Let our yesterday be present with us.
Let today be present in the feast of this day
Set for the butterflys celebration,
and let the dreamers pass from sky to another.
From one sky to another the dreamers pass.