Je viens de lire dans l’actualité togolaise cette info: un prix Paul Ahyi pour récompenser l’excellence dans le journalisme. Le nom d’un plasticien pour célébrer un métier qui n’a rien à voir avec l’art plastique, à moins que le journalisme sous nos tropiques ne s’apparente aux beaux-arts! Un jeu dilatoire, auquel, c’est vrai, certains se livrent sans préparation aucune, sans déontologie, au bled comme dans la diaspora, sur papier ou plus facilement encore sur Internet. Ah la toile et ses scribouillards qui se disent combattants de la liberté…Durant mes années comme étudiant, j’ai eu la chance de travailler à Radio Lomé, et côtoyé de grands professionnels des médias dont certains ont marqué leur époque. Franchement, quelle manque d’idée! J’admire Paul Ahyi, mais en journalisme il ne vaut pas Ayivi Togbassa, ni Komi Gatowonou, encore moins X, Y, Z…
Cela dit, si ce prix pouvait ENFIN sortir le métier de la fange dans laquelle se complaisent ses acteurs, j’en serais le premier à saluer le changement. Nous changerons aussi un jour, qu’on se le dise.