Robert Ajavon a été une personnalité politique de premier plan au Togo. Il subsiste même des chansons populaires dans lesquelles la foule annonce qu’il sera enterré vif, à une date convenue. On a même promené dans les rues de Lomé un cercueil vide pour simuler son enterrement. C’était juste avant le référendum de 1958. Temps troubles. Il est décédé en 1996. Travaillant sur ses archives récemment, son ayant-droit m’a fait découvrir un roman d’espionnage qu’il avait écrit en 1977, et qui ne sortit pas des presses des Editions de l’Athanor. La raison? Une longue hustoire impossible à raconter ici, et qui a trait surtout au choix d’illustration de la couverture par son éditeur. Mais je vous assure, Robert Ajavon dont j’ai lu aussi quelques poèmes aimait beaucoup la littérature policière et le roman d’espionnage dont il posséda les clefs. La littérature est inutile, me disait un collègue récemment, il faut croire qu’il fut surtout inutilement essentiel à un médecin comme Robert Ajavon (1910-1996).
Robert Ajavon et le roman d’espionnage
