31 Mai 2008. Cela fera, cela fait huit ans que lécrivain et journaliste John-Bosco Adotevi (le frère de lautre Adotevi, Négritude et Négrologues) a quitté ce monde. Une petite pensée pour celui que je considère comme mon mentor en réflexion politique.
31 Mai 2008. Cela fera, cela fait huit ans que lécrivain et journaliste John-Bosco Adotevi (le frère de lautre Adotevi, Négritude et Négrologues) a quitté ce monde. Une petite pensée pour celui que je considère comme mon mentor en réflexion politique. Deux romans, un essai sur lapartheid et des centaines darticles sur la politique togolaise et africaine. Cétait lépoque du journal Le temps des démocrates. Le journalisme en compagnie de « Doyen », comme on lappelait affectueusement, fut pour moi une école de rigueur et de suspicion constante des certitudes communes sur la crise politique togolaise. Un souvenir, un seul, le jour où il a quitté la salle de la Conférence Nationale Souveraine, en mexpliquant que cétait pure perte dénergie. Quelques jours après cette déclaration, effectivement, le délire des délégués à cette assemblée souverainiste qui navait que la force de ses proclamations et zéro moyen de coercition, atteignit son apogée. Je nai jamais oublié ce geste de « Doyen ».
Même sil ne se considérait pas écrivain « comme vous autres », comme il aimait à ironiser, il nen demeure pas moins que son nom reste inscrit dans le marbre des belles-lettres togolaises : Sacrilège à Mandali et La nuit des Eunuques. Un jour, il faudrait songer à lui rendre un hommage mérité, qui sait, peut-être en rééditant déjà ces ouvrages introuvables
Le Togo na jamais su comment rendre hommage à ses hommes et femmes de culture ! Affligeant !