Ok, je ne suis pas invité à linvestiture du Président Obama. Aucun chef dEtat africain non plus, me semble-t-il, tiens, étrange ! De quoi donner raison à lessayiste centrafricain Joseph Ngoupandé, lequel, dans son livre De Lucy à Obama (Albin Michel, 2009), qualifie cette ferveur, cette transe raciale des Africains devant lascension dun des leurs ( ?), de pure negromania. Bon, ils ne sont pas les seuls, la blancomania aussi y va de sa petite musique, à linstar de Paul Auster, célébrant Obama comme un écrivain authentique, pour avoir écrit son autobiographie à 35 ans, sans laide de plumitifs vaseux, daucun nègre surgi de quelque douteux black bazar. Allez, vive le nouveau cousin dAmérique !
P.S. Heureusement que Ségolène Royal est là pour nous dire la vérité, Obama n’existe pas, puisque c’est elle que Obama a copié, son style elle veut dire. Le vrai Obama, c’est Ségolène Royale. Vive la travestie de la République!