Publié récemment dans un collectif, une nouvelle pour marquer le cinquantenaire des indépendances africaines. Le livre est publié par Bozar Books, et mon texte s’intitule « Lettre d’Europe ». J’irai en causer en septembre à Bruxelles, mais d’ores et déjà je sais que ce sera un non événement, puisque je ne crois pas au cinquantenaire. Je ne crois pas à l’indépendance, mais à l’interdépendance. Tout ce tintouin relève d’un rituel forcé, grotesque comme dirait une amie très indépendante celle-là. Je ne sais qui a eu l’idée de fêter un quart de siècle de louvoiement, je souhaite seulement que nous prenions plus de temps pour des bilans plus circonstanciés.
50 ans, c’est vraiment pas assez pour se vautrer sous les feux d’artifice. Tiens, à propos, sur le sujet, j’attends impatiemment le pamphlet d’Edem Kodjo, « Lettre ouverte à l’Afrique cinquantenaire », à paraître bientôt aux Editions Gallimard!