
À l’ami qui vient de perdre son géniteur, et qui lira ces mots plus tard, mes condoléances. Je t’imagine en route vers le pays natal, où le père sera enfoui sous terre avant ton arrivée, conformément aux lois de ta religion. Que te dire, mon ami, sinon partager avec toi ces mots du poète roumain Mircéa Cartarescu dans son roman L’Oeil en feu: « miracle du passage d’une couche du monde à une autre. Nous ne sommes qu’une clé entre les mondes, mais une clé qui fond dans la serrure pour engendrer sa porte et, derrière, son espace magique ».