À tous ceux qui veulent témoigner de leur amour du Prof, de l’ami etc. La page est à vous.
Professeur de théorie littéraire, Daniel Lawson-Body est un romancier qui ne laissait pas la critique locale indifférente. Il faut dire que l’homme n’avait pas froid aux yeux et assumait ses choix esthétiques, tous ses choix esthétiques. Il a tenté d’acclimater le Nouveau Roman sous nos cieux, en l’expérimentant sur trois romans. Il y avait une logique personnelle qui l’avait conduit à écrire, un besoin vital tel que cela apparaît dans peu d’épouses s’appellent Astrid. La vie peut faire d’un professeur de lettres un écrivain, l’inverse aussi. J’ai toujours pensé que ceux qui « critiquaient » son choix d’écrire avec des techniques datées ne rendaient pas assez compte des motifs d ses choix. Plusieurs fois, dans nos discussions, je lui avais fait remarquer que ce n’est pas un hasard si un seul desdits « nouveaux romanciers » qu’il admirait a eu le Nobel de littérature. Claude Simon, puisqu’il s’agissait de lui, avec La route des Flandres, avait sorti le Nouveau Roman de la simple technique, du simple rejet de Balzac et Flaubert, pour nous ramener vers le sensible, l’émotion, en travaillant sur un thème sérieux: la guerre. DB (comme on le surnomma après son premier roman La Déméninge) n’ignorait pas tout cela, après tout il enseignait le Nouveau Roman. Claude Simon a servi et quitté le Nouveau Roman, comme Boudjedra, qui s’en est inspiré avec La Répudiation, mais l’a complètement subverti avec un autre imaginaire. Souvenez-vous, dans la préface à La Déméninge (préface que d’autres auraient supprimé!), son ami Kogoé Akrima lui en faisait la critique. Bref, je crois que la vie ne lui a pas donné le temps: ce que DB avait entrepris de faire avec 3 romans seulement aurait pu conduire, au final, à une relecture personnelle des codes du Nouveau Roman. Je le pensais, et le lui souhaitait dans nos échanges. Je ne le voyais pas continuer dans une voie orthodoxe, car j’espérais que son entreprise, rare dans le monde des lettres africaines, devrait aboutir nécessairement à subvertir les codes et imposer son hétérodoxie! Espérons qu’il aura un héritier plus inspiré encore! Paix, mon ami, on se retrouvera pour terminer la discussion. Tes blagues et tes calembours me sauvaient de la déprime. je t’aime toujours!
A sa famille d’abord puis à tte la communauté littéraire,mes sincères condoléances.ce jour est noire et triste.nous pleurons ts un être cher qui ns a marqué.RIP,Monsieur le critique littéraire.
en 1991, je l’avais choisi comme directeur de mémoire; après avoir lu mon plan de travail et les premières pages, il m’a convoqué dans sn bureau au Village du Bénin et m’a sorti cette vérité simple: « tu as les qualités pour faire mieux que cela. J’attends beaucoup de toi. » On est devenus des amis par la suite,et nos conversations littéraires et sur la vie, la vraie vie de l’esprit et du corps me manqueront. On s’était parlé encore les jours qui ont suivi son accident domestique bête…
Quand je pense à Monsieur Lawson,me viennent tt simplement à l’esprit des expressions comme »san pélégrino », »entendre sonner le liberamé » et les heures qu’il passait à ns raconter des histoires.La langue française était sa passion.sa gentillesse ainsi que sa disponibilité pour ns ki n’étions que ses étudiants montrent à quel point c’était qlq1 de bon et d’infiniment humain.#jsuisvraimentriste
Moi c’etait pas mon prof , c’etait juste le meilleur ami de mon pere … Je viens de perdre encore une deuxième fois un papa. A travers les récits de votre jeunesse j’ai appris à connaître mon père . Les souvenirs que j’ai de lui c’est en partie grâce à toi . Tu étais son meilleur ami, son acolyte de tous les temps . Du petit séminaire jusqu’au mariage. Tu étais la quand il nous a dit adieu et moi je serais même pas la pour te dire au-revoir . L’héritage qui me reste c’est tes livres. Je te dis merci mais mon coeur est triste . Repose en paix tonton Dan ta trop fait ton devoir d’ami de mon père ,de parrain … Le chemin de damas continu sans toi,sans lui (mon père) mais promis vous seriez fier de moi .
Ça me fait bizarre de penser à lui depuis que j’ai appris la triste nouvelle avec un petit sourire malgré mon cœur serré. Et quand il me souvient de toutes ces blagues, ces nouveaux mots, ces tournures phrastiques qu’au cours du cours vous nous sortiez et que nous, nous nous pressions à noter et à » boire sans modération » selon vos termes… L’envie nous prenait de »sécher » quelques cours, mais surtout pas le vôtre. Et quand vous nous rassembliez chez vous pour un travail, on s’y sentait bien. Je regrette juste une chose. Pardonnez ici ma paresse. Vous êtes partis certes, mais pour tout ce que vous avez su semer en chacun de nous, vous demeurez encore bien présent. Partez en paix M. LAWSON-BODY Daniel et que Dieu veille sur vos arrières.
je n’ose même pas croire que ce professeur que nous aimons tous à l’Université de Kara nous a quitté. Comment puis-je le dire! tout me traverse l’esprit comme si je le reverrai un jour! A vous M. Daniel LAWSON-BODY, reposez en paix.
je l’ai connu en 2007 et pour moi, le monsieur paraissait inaccessible. Un véritable mythe entourait le personnage et tous ceux qui m’en parlaient, me stressait encore plus. L’idée de l’avoir comme professeur m’inquiétait au plus haut point.
Le jour où je lui apportai la première partie de mon mémoire de maîtrise, il parcouru le texte une vingtaine de minutes, traça du rouge dans presque 3/4 du document et me demanda:
« Tu veux travailler avec moi? es-tu disposé à pleurer parfois? »
» des comme toi, Manaf, il faut les presser jusqu’au bout, pour en extraire le meilleur jus et ce n’est qu’à ce prix que j’accepterai de te diriger. »
L’homme, c’est aussi mon parrain, devenu cinq ans plus tard au point de se tenir à mes côtés le jour de mon mariage. Chemin faisant, le professeur est devenu mon père. j’ai connu l’homme de l’intérieur et aujourd’hui, je suis triste d’une tristesse extrême. Une part de lui est pour toujours gravé en moi.
Pour tout ce que tu as été Monsieur Daniel Lawson-Body, j’espère que les cieux t’acclament autant que je te pleure. Tu me manques terriblement. Au revoir Monsieur, que la Terre te soit légère.
Je suis attriste par sa disparition, Je l avais rencontre maintes reprises lors de mes activites de professionnel de media et attaché de presse pour le CCF, notamment pendant les mafitestations de « Lire en Fete ». Il etait d une elegance tres mesuree, tres affable. Il avait, comment dirai Je, ce flegme tres British, on dirait un gentleman sous les tropiques.
Je m etait toujours promis de le lire………
Toutes mes co doleances a sa famille et a ses pairs ecrivains.
RIP
Fo Dan,
Tu étais pour moi, un vrai grand-frère et un grand ami ! De retour de Libreville, nous n’avions vraiment pas eu l’occasion de nous revoir au BRAO, mais à toutes les veilles de la célébration de la Journée internationale de La Francophonie, je ne manquais pas de t’envoyer un carton d’invitation à notre soirée. Pour tout ce que tu as été pour chacun de nous au BRAO, feu Pereira, Yao et moi, te disons merci pour ce que tu sais ! Que Dieu t’accueille à bras ouverts dans ton repos éternel ! Nous nous reverrons auprès de Dieu !
Toutes mes condoléances à sa famille, à ses amis et à tous les hommes de lettre de notre pays.
RIP
Les mots me manquent, car tous sont inexpressifs de tous ce que je ressens actuellement. Tes conseils, tes blagues ne nous quitteront jamais. Professeur, tu restes un modèle.
Tonton Dan,
Je suis attriste par ta disparition tellement que les mots me manquent, tu étais pour moi un beau frère ADORABLE qui m’avait supportée dans ma douleur quand j’avais perdu mon MARI qui était ton grand frère Mr LAWSON BODY Doré Fréderic, mais malheureusement t’es parti très tôt. Que DIEU t accueille à bras ouverts à ton repos éternel. Toutes mes condoléances à la famille LAWSON BODY et à Madame LAWSON BODY Marcelline et ses enfants.
Il est entré dans ce monde où même les sentiments les plus profonds lui seront perceptibles,il est « de l’autre côté du regard »,car voilà le titre du roman qui a servi à mon mémoire et qu’il m’a poussé à achever. MERCI…aie!!!Malgré nos differends, je l’ai toujours porté en estime. Que la terre lui soit légère et que Dieu lui donne le repos éternel. ..Amen!
Monsieur Daniel LAWSON-BODY tu as été pour moi un père, un frère, un professeur modèle durant mes études à l’Université de Lomé. Malgré ta santé fragile tu tenais à être avec nous les mercredis soir dans l’Agora pour les cours sur le Nouveau Roman….Tes conseils, ton humour pour nous détendre de temps en temps, ta compétence dans la manière de transmettre la connaissance resteront graver dans ma mémoire. Va en paix et que le Christ Ressuscité qui a voulu faire chemin avec toi t’accueille dans sa demeure éternelle. En lien avec les étudiants L
M promotion 2011-2012. Nous ne t’oublieront jamais…
Cher prof, c’est avec larme aux yeux que j’ai appris ta mort, toi que j’ai connu quand je suis arrivé en semestre 5 et 6 au département de Lettres Modernes à l’Université. Tu es un très gentil: la preuve quand j’étais venu chez vous pour une étude sur « La Déméninge » vous n’avez pas hésité à me remettre deux mémoirs que j’ai encore aujourd’hui et que je vais ramener incessamment. Je me rappelle encore lorsque j’étais venu vous remettre un manuscrit pour correction et que sans mot dire tu l’as pris à bras ouverts.
Cher prof, tu resteras à jamais gravé dans nos mémoires. Que le Seigneur t’accueille tu l’a toujours envers tes frères amis car grâce toi j’ai appris la critique et le nouveau roman. Peace and love Professeur.
depuis la triste nouvelle jusqu’aujourdh’ui je te pleure,je me rapelle pas avoir autant pleuré mon pere.tu m’a eduqué,tu m’a offert l’amour de la langue de moliere et cela me reviens toujours,tes blagueset anecdotes.u es gravé dans ma memoire tel un ecriteau incustré dans une pierre de granite. tu revivras toujours grace a tes oeuvres que j’ai et c’est juste maintenant que je comprend ce que tu nommais le nouveau roman.que tes actions te conduisent au ciel
Je suis très choqué par la disparition soudaine de notre cher prof il faut dire que le monde universitaire en particulier celui des lettre en souffrira beaucoup. Peu importe ce que les gens dirons il était une bonne personne et aussi magnanime qui ne badine point avec le travail bien fait il est l’ un des rares professeurs qui savent réellement ce qu’ils font.
pour vrai dire il faut au département des lettres bien des années pour recouvrir une personne de sa personnalité .
Mes sincères condoléances à toute sa famille aussi bien au département sevré et aussi à tout ceux qui le pleure.
Quant à ses œuvres, ils faut dire qu’il a su trouver par sa créativité un autre rivage pour diversifier le nouveau roman il a su créer son style
QUE SON ÂME REPOSE EN PAIX . NE PLEURONS POINT
CAR DANIEL A ATTEINT LA PLÉNITUDE PUISQU’ IL ABORDE LE BOULEVARD DE L’IMMORTALITÉ
le département de Lettres Modernes de l’université de kara a perdu un grand et illustre homme car il était pour nous un modèle et tout le monde voulait être comme lui, utiliser les mots techniques qu’il aimait employer, comme » les orphèbres de la langue » et plein d’autres choses, professeur Daniel qui fera le nouveau roman à kara, tu pars laissant derrière toi un grand vide, tu nous manqueras , nous prions pour le repos de ton âme, et que ta famille trouve ici mon bonjour, professeur sache que pour nous tu resteras une icone toujours gravée dans nos petites mémoires à travers tes œuvres.
Repose en paix
Je regrette d’avoir résisté à l’envie qui me prenait de passer te rendre visite dans le courant des jours qui ont précédés ce malheureux accident à ton domicile et ton agonie à l’hôpital… Au moment où j’ai voulu enfin réagir, il était trop tard. J’espère que tu me pardonneras pour ma négligence. Tu as été condisciple de mon papa au séminaire, puis je t’ai connu à la fac où tu es devenu tour à tour mon professeur, puis mon directeur de mémoire et enfin un ami. Prof, aujourd’hui que tu n’es plus de ce monde, ton absence me hante, car tu es devenu silencieux, inaudible à nos sens de chair… Que la graine que tu as si laborieusement semée germe et devienne un tronc d’arbre que mille vents laisseront toujours solide et verdoyant et où mille âmes viendront pour se ressourcer. Que la terre te soit légère. Repose en paix dans la maison du Père. Voici en quelque sorte ma « déméninge » pour ton viatique.
« Tous nos jours sont finalement des adieux » Daniel LAWSON-BODY. Professeur, que la terre vous soit légère et que puisse briller à vos yeux la lumière éternelle. Vivez dans nos coeurs a travers vos oeuvres et les bonnes actions qui ont jalonné votre vie.
Je crois qu’il n’est jamais trop tard pour te rendre hommage!
S’il est des hommes qui peuvent caresser la mort tout en gardant le sourire, histoire de se soustraire du filet du gouffre, tu en serais un grand héros! Tu t’es tu.Seulement.Maître de langue! Je dois l’avouer, l’idée que je m’étais faite des lettres s’est peu à peu muée, changée et transbahutée par l’ « échauffement », une rubrique de ton cours qui m’intriguait au début mais qui ne me convainquait pas facilement que ce n’est pas avec les idées qu’on réussit les lettres mais plutôt avec des manières d’approprier la langue, de l’habiter pour qu’elle m’habite et devienne ma grande permission comme dirait l’autre.Je me rappelle la première fois je t’ai joint au téléphone avec une voix tremblotante, mais tu m’as rassuré et j’ai pu parler tel un homme.Tu es humble, j’ai découvert par la suite ton talent d’acteur « avocat », cette nuit là, l’idée de t’appeler pour te dire « je t’ai vu » dans un film tel que le ferait un gamin, m’a taraudé. Seul le silence est grand!
Puisque tu es appelé pour la maison du Père,repose y en paix.
Je viens d apprendre ta mort.Ô mort cruelle ! Cher professeur et maître de mémoire, je ne vous oublierai jamais!
Promotion 1991.