
Les textes de Dzinyefa portent en eux, déjà, le rire consubstantiel à sa vision de gentleman détaché. Il ne commente jamais, il décrit, et cela suffit pour notre bonheur. La phrase en Ewe, même sans la musique, vous arrache un rire franc : me de nyonu yeye a de/e nko ye nye Da Titi/ enya woe dudu wu kese/ gake do adeke me nya wona ne o/ traduction sommaire : Ma nouvelle femme Titi sait danser mieux qu’une guenon mais elle a un poil dans la main.
C’est Feu Yawo Dogan qui nous a parlé (moi et un groupe d’amis) de l’homme. Il aurait été journaliste à Lomé et certains de ses titres à succès (à part le « Da Titi ») comme « Agbana » ou « Wo Blewu » ou encore « A Bas La Science » ont été composés en 1972. – De la Musique pour les oreilles honnêtes…
Il est prévu, je crois, un hommage pour sa carrière, j’espère qu’il aura lieu avant qu’il clamse!