Au commencement était le mythe. Celui tout puissant de la première République Noire. J’avais seize ans, je lisais Césaire, et le choc fut imprononçable. Haïti m’apparaissait alors comme un modèle inégalable, alors même que les détails de sa misère et de sa régression pouvaient se lire in fine chez le poète martiniquais. Mais, me diriez-vous, quel est le lien de tout ce bavardage avec le dernier roman de Louis-Philippe Dalembert, Les dieux voyagent la nuit (Les Éditions du Rocher, 2006)? Exercice d’échauffement, et envie de dire ma perception de Haïti avant même que d’ouvrir le roman de l’homme au nom d’encyclopédiste et au prénom de monarque français!
Jour : 15 juin 2006
Du côté des autres blogs :Un dîner chez Thierry
N’ayant pas l’occasion de regarder fréquemment la télé, il arrive que je me rattrape en surfant sur le net, à la recherche des impressions des autres sur telle ou telle émission. Ainsi, ce matin, suis-je tombé sur un blog et un texte de Kahm Piankhy (www.Piankhy.com), que j’ai décidé de partager avec vous. Il y est question d’une émission de Thierry Ardisson, (datée du 30 mai 2006) sur la chaîne Paris Première, à laquelle participaient, en guest-stars, la journaliste et écrivain Elisabeth Tchoungui, l’essayiste Gaston Kelman et le romancier Daniel Picouly. Bonne lecture (K.A.)