Jour : 9 juin 2006

Lire est un plaisir 5: Mouloud Feraoun, Journal 1955-1962

feraoun_1.jpgLa réflexion qui suit n’a pas réellement pour ambition de montrer ce qu’on aurait tort de nommer les idées politiques de Mouloud Feraoun, elle s’attachera à montrer plutôt, comment à travers la chronique feraounienne on suit pas à pas la construction de l’identité politique algérienne, identité en grande partie façonnée sur de vieux malentendus. Toutes proportions gardées – ne substituons pas systématiquement à la recherche des raisons du drame actuel les schémas du passé – , le malheur algérien a ses racines dans l’histoire du F.L.N., inséparable de celle de la guerre dont Feraoun a voulu laisser sa relation critique des faits. Relire cette chronique aujourd’hui, c’est tenter de comprendre le drame algérien et l’échec de la révolution.

Appel au secours de la poétesse et auteur palestinienne Sarra Rached vivant en Irak

logo_0.jpg« Je n’ai jamais pensé un jour écrire la lettre et l’appel suivants adressés à l’organisation Ecrivains Sans Frontières. Mais quand tout s’effondre autour de nous et que l’on s’aperçoit que personne dans le monde des vivants, n’est en mesure d’entendre nos plaintes et même nos cris, on se met à frapper à toutes les portes. Juste pour se donner l’impression de refuser que la mort ne nous gagne chaque jour un peu plus. » Un appel au secours d’une simple poétesse, reçu ce matin par le réseau d’Ecrivains sans frontières, et qu’on m’a demandé de diffuser, pour rappeler que ceci peut nous ariver tous! (K.A.)

Togo:Miss World Cup, le foot et le dialogue national

misswc_0.jpgAvec l’ouverture ce vendredi 9 juin en Allemagne de la Worl Cup, les débats du dialogue national togolais vont-ils encore intéresser les Togolais ou passer simplement et purement à la trappe? Il est vrai que l’événement de la Coupe du Monde n’a jamais été profitable au débat politique ni en Afrique ni ailleurs. On se souvient de Rwanda 1994, d’un certain génocide vécu en direct, pendant que les caméras du monde entier étaient tournés vers les gesticulations de quelques footeux milliardaires.